Yvelines : deux nouveaux parcs d’activités vont voir le jour à Trappes et Elancourt
La zone d’activité Trappes-Elancourt qui accueille déjà plus de 280 entreprises, dont Fiat, la société d’ascenseurs Koné, ou encore Auchan, poursuit son extension. Au printemps 2025, 9.000 m2 de surface supplémentaire, répartis sur deux parcs, seront disponibles sur les communes de Trappes et d’ Elancourt , membres de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Voisins, les deux nouveaux parcs d’activités sont prévus pour accueillir des PME de différents secteurs. Ils offriront des locaux modulables et gardiennés. Le premier comptera trois bâtiments d’une superficie totale de près de 7.200 m2. Les locaux seront divisibles en treize cellules, avec 75 places de parking. La seconde entité, d’une surface d’un peu plus de 2.000 m2, est destinée à un unique utilisateur.
C’est Flex Park, filiale d’Inea, qui s’est rendue acquéreuse en VEFA (vente en état futur d’achèvement) des deux parcs auprès du promoteur Pierreval. Le prix de l’opération s’élève à près de 17 millions d’euros. « Flex Park est une foncière de la logistique du dernier kilomètre. Nous souhaitons développer des parcs d’activités de haute qualité, modulables, verts et innovants », commente Philippe Rosio, PDG d’Inea et de Flex Park.
Un patrimoine à 2 milliards d’euros en 2026
Les deux parcs devraient en effet présenter des certifications environnementales élevées, notamment le label « BREEAM Construction niveau Very Good ». Les différentes toitures seront équipées d’une centrale photovoltaïque. Autre atout de la zone, selon ses promoteurs, sa bonne desserte. « Les deux parcs sont idéalement situés, à seulement 26 kilomètres de Paris, dans la plus importante zone d’activités au sud-ouest de la capitale. Ils sont très bien desservis à la fois sur le plan routier et par les transports en commun », assure Arline Gaujal-Kempler, directrice générale déléguée d’Inea.
Flex Park, créé en 2016, possède déjà quelque 130.000 carrés de locaux d’activité en Ile-de-France, notamment à Saint-Denis, Taverny, Viry-Châtillon, ou encore Romainville. Sa maison mère, INEA qui a vu le jour en 2005 investit dans des immeubles tertiaires neufs ou récents situés dans les principales métropoles régionales françaises. Au 30 juin 2023, son patrimoine était constitué de 81 sites évalués à 1,3 milliard d’euros. Son objectif est d’atteindre les 2 milliards d’euros d’ici 2026.
Alain Piffaretti