Résultats 2018 : une dynamique portée par la croissance du patrimoine
Foncière INEA est en ligne avec son objectif d’atteindre 1 milliard d’euros de patrimoine d’ici fin 2021. En 2018, ce dernier a augmenté de 15,3 % (après + 8 % en 2017) pour s’établir à 754 millions d’euros, soit 342 000 m2 d’immeubles neufs répartis sur 72 sites. Très performant sur le plan environnemental (voir article sur ce sujet dans la newsletter), ce portefeuille est constitué à 90 % d’actifs d’une valeur moyenne de 14 M€ et à 18 % de bâtiments en structure bois massif, ce qui fait de Foncière INEA le premier propriétaire d’immeubles en structure bois en France.
Cette croissance du patrimoine explique la hausse du chiffre d’affaires (CA) de 14,75 % sur l’exercice 2018 : celui-ci est passé de 33,498 M€ à 38,439 M€. Les ouvrages livrés fin 2017 et courant 2018, comme le N2 Office à Bordeaux et le Monticelli à Marseille, ont généré à eux seuls près de 5 M€ de CA supplémentaire. Autres chiffres : le résultat opérationnel net a progressé de 9 % tandis que le résultat net a enregistré une augmentation de 2 %.
Comme l’a rappelé Philippe Rosio, Président-Directeur général de la société, lors de la présentation des résultats le 20 mars 2019, « ces résultats reflètent quatre choix forts faits en 2018 ». Le premier bien sûr est de produire. Le compteur des investissements réalisés en 2018 s’est arrêté fin décembre à 117,8 M€. Autre choix : arbitrer. « En 2010, nous avons conclu un partenariat avec Foncière de Bagan et investi 24 M€ à ses côtés dans des immeubles à rénover en régions, rappelle Philippe Rosio. En 2018, nous avons mis à la vente le patrimoine rénové pour extérioriser les plus-values réalisées et nous recentrer sur les actifs de bureaux neufs. A la fin de l’année, le programme de cessions était réalisé à 90 %. En neuf ans, cet investissement aura rapporté à Foncière INEA près de 18 M€. »
Parallèlement, la société a créé de la valeur. Quelque 23 M€ en deux ans, sachant que seuls les immeubles livrés ou sur le point de l’être ont été expertisés. Dernier choix enfin : financer. « Nous avons levé un Green Bond de 100 M€ en février 2018. À l’époque, c’était le placement privé « green » le plus important jamais réalisé par une entreprise de taille intermédiaire (ETI), souligne Philippe Rosio. Cette ressource, entièrement placée en 2018, a été utilisée pour acquérir des actifs de bureaux neufs – comme nos immeubles Econocom à Grenoble et Wooden Park à Schiltigheim – répondant aux critères « green » que nous avons retenus. »
Forte de ses résultats, Foncière INEA proposera à la prochaine Assemblée générale un dividende de 2,2 €/action, soit une hausse de 10 % par rapport au dividende versé l’an dernier.
Augmentation de capital
À l’occasion de la présentation de ses résultats, la société a annoncé le lancement d’une augmentation de capital, avec maintien du droit préférentiel de souscription, d’un montant brut maximum de 125 M€ et dont les engagements de souscription représentent environ 94 M€. Les modalités sont les suivantes : 8 actions nouvelles pour 15 actions existantes ; un prix unitaire de souscription de 39 € par action nouvelle et une période de souscription qui se clôt le 5 avril 2019.
Pour Philippe Rosio, « cette opération se réalise dans un contexte favorable pour le marché des bureaux en régions. Elle conforte Foncière INEA dans la réalisation de son objectif de taille d’atteindre un portefeuille d’un milliard d’euros d’ici fin 2021. La création de valeur attendue sur la croissance embarquée de la société devrait permettre d’absorber rapidement la dilution qui résultera de cette opération ». Pour en savoir plus